jeudi 28 avril 2011

Plantes sauvages attention!

Les champs et les bois recèlent de plantes médicinales et alimentaires. Les premiers habitants de ce pays, les Amérindiens savaient les reconnaître. Certaines plantes se consomment jeunes, comme les pousses et les racines de pissenlit, chicorée, bardane, orpin, chou gras, etc. D’autres, comme l’asclépiade par exemple ont des parties toxiques et des périodes précises pour la récolte. Les racines se récoltent juste avant que les deux feuilles se déploient, les fleurs en boutons serrés et les fruits lorsqu’ils sont petits.

La grande famille des ombellifères n’est pas facile à identifier. On y retrouve l’achillée millefeuille si précieuse en herboristerie. La carotte sauvage ressemble à la dangereuse carotte à moreau, la jeune angélique peut être confondue avec l’empoisonneuse la ciguë.

Dans le doute, il vaut mieux en référer à des botanistes ou des herboristes. En attendant, vous pouvez les admirer. Les guides Fleurbec sont d’excellents livres d’identification.

Bonne découverte

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jeudi 21 avril 2011

Promenade en nature

La floraison des bois

Promenons-nous dans le bois...
Le printemps s'étire, ses nuits froides freinent l'enthousiasme de la chaleur tant désirée. En attendant les sandales, mettez vos bottes et aller découvrir les merveilles végétales éphémère de ce début de printemps. Mais où se cachent-elles?

À l'orée des bois et des champs, dans les fossés, les terrains laissés en friche apparaît l'imposteur du pissenlit, le tussilage. Elle se fait un point d'honneur d'être la première et fleurit même avant de faire des feuilles. Très apprécié par les herboristes qui concoctent avec ses fleurs des tisanes contre la toux.

Si vos pas vous amènent dans le sentier des kayakistes à l'entrée de Pont-Rouge, vous découvrirez une colonie de petits lys jaunes. La patiente érythrone d'Amérique, attend dix ans pour fleurir, donc admirer-les, mais ne les cueillez pas.

Dans le sentier de conifères, qui longe notre belle rivière Jacques-Cartier, attention où vous mettez les pieds! De délicates petites fleurs blanches se dressent hors de la litière de feuilles et d'aiguilles, c'est la savoyane. Elle nous distrait de sa médecine qu'elle cache sous la terre. En effet, sa racine jaune-orangé que les apothicaires d'époque vendaient comme tonique, s'avère être très efficace contre les ulcères de la bouche. Mais dépêchez-vous elles sont très éphémères.

Si la chance vous sourie, dans les sous-bois, vous ferai la rencontre de violettes de toutes sortes, qui s'étirent au soleil, même s'il reste encore de la neige. Jaunes, mauves, blanches, violacées avec un cœur de givre noire, jaune tendre et blanc, elles nous rappellent les pensées de nos jardins mais... avec plus de délicatesse.

Bonne promenade printanière

mercredi 13 avril 2011

Se sevrer de la nicotine naturellement

Il est possible de se sevrer de la nicotine sans médicament. Tout d’abord posez-vous la question suivante. Êtes-vous prêt à vous priver de ce qui est perçu par le corps et l’esprit comme un plaisir? Si la réponse est oui, il faut prendre conscience des habitudes de vie qui sont reliées à la cigarette. Il faudra les remplacer par d’autres pour briser le cercle de l’association avec le tabagisme. L’étape suivante est l’alimentation. Dans les trois premiers jours il faut boire beaucoup d’eau et de jus de légumes afin de neutraliser et nettoyer le sang de l’acide nicotinique. Manger des légumes frais ou cuit à l’étuvée. Le jus de carotte-céleri diminue l’acidité du corps. Enfin, l’apport de plantes médicinales apporte un soutien et nettoie l’organisme. Le cresson, le stévia et un supplément de vitamine C et E aident à surmonter la dépendance à la nicotine. L’ortie et trèfle rouge nettoie le sang, tandis que l’avoine et la Cataire calment l’irritabilité. Pour sa par la molène fluidifie les sécrétons. Respirez la nature à pleins poumons! www.jardinsatsenti.com

mercredi 6 avril 2011

Connaissez-vous la guimauve?

Il semblerait que le bonbon a emprunté le nom à la plante! En effet, sa racine sucrée et mucilagineuse rappelle la texture du bonbon. C’est justement son mucilage qui lui confère ses vertus thérapeutiques sur le système digestif, les voies respiratoires et même les poussées dentaires de nos petits anges. D’ailleurs, en France on trouve, pour les enfants, des racines à mâchouiller. En plus d’être utile cette belle plante buissonnante qui se dresse jusqu’à cinq pieds de haut, nous offre ses fleurs lilas encastrées dans un écrin de feuilles toutes velours. J’ai été à même de faire l’expérience de son efficacité sur mon cobaye préféré… mon chum. Je vous raconte. Par une chaude soirée d’été, nous avons reçu des amis à souper sur la terrasse. La bouffe est abondante et délicieuse et le vin l’accompagne jusqu’à tard dans la soirée. Fatiguée, je me retire pendant que mes invités et mon compagnon continuent la ripaille. En milieu de nuit mon homme vient me rejoindre, l’esprit brouillé et l’estomac à l’envers. Je lui fais une décoction de racines de guimauve que je dilue pour en faire 3 à 4 tasses environ. Il absorbe une tasse et va se coucher. Le lendemain matin, un peu nauséeux, il boit deux autres tasses de tisane. Peu à peu, il reprend du poil de la bête, sont teint vert, vire au rose et à midi il est en pleine forme. Pour m’a part j’utilise la guimauve pour les brûlures, les dérangements d’estomac et d’intestins. Pour ces petits désagréments, j’utilise les fleurs et les feuilles. Essayez-la et vous l’adopterez! P.S : « Les fibres présentes dans la guimauve pourraient réduire ou retarder l’absorption des médicaments si pris simultanément » (1) (1)Interactions, contre-indications et complémentarités, plantes-médicaments, Moïra O’Reilly, Herbothèque, 2004 www.jardinsatsenti.com